Les bô jours

Les bÔ Jours naissent, en juillet 2018, du désir de danseurs et de pédagogues, issus de la Cie Après la Pluie, de créer un nouvel outil de création artistique. Le projet de cette structure est celui de rassembler des professionnels du mouvement, des amateurs et des enfants autour de projets créatifs. Les bÔ Jours permettront la rencontre des disciplines et des générations et défendra l’absolue nécessité d’improviser et d’écrire avec le corps dans tous les lieux possibles.

Le (théâtre du) Grain

Présentation

Depuis plus de vingt ans, le Grain travaille avec des ouvrières, chômeurs, réfugié.e.s, enseignant.e.s, artistes de différentes disciplines, climatologues, sociologues, anthropologues, philosophes, éducateurs, collégien.ne.s, étudiant.e.s, habitant.e.s de quartiers populaires… Chacun.e à sa manière, à son échelle, témoigne d’une complexité humaine et d’une expertise. Leurs écritures s’inspirent de ces rencontres, ils écoutent ces différentes manières de regarder le Monde et d’agir sur celui-ci.

Le Grain affirme une démarche artistique et politique qui se déploie au long cours et qui propose des formes d’écritures scéniques hybrides et expérimentales.

Nous tentons de connecter différentes échelles et dimensions et, pour cela, nous mettons en place des expériences d’immersion. Parmi celles-ci, nous avons participé à quatre campagnes océanographiques de paléoclimatologie, créé plusieurs spectacles dans un quartier populaire à Brest, accompagné des groupes de chômeurs,
de réfugiés, de jeunes adultes pour des créations partagées, proposé des journées d’expérimentation artistique à des collégiens… Ces rencontres par l’écoute, le théâtre, les sciences, par un travail autour de la place des corps, autour du corps qui résiste, de la parole qui libère, font émerger un désir fort de partager nos vécus et réflexions.

Les artistes qui s’engagent dans ces travaux de recherche s’inspirent du Monde et de sa réalité tangible pour en restituer un point de vue sensible et tendant vers un propos universel. Il ne s’agit pas de refléter ce qu’on voit et de faire du théâtre un simple miroir mais de chercher par des procédés d’agencement, de transposition et de réécriture à poser un regard oblique qui déplace et qui agit sur nos représentations du réel.

Ainsi, chacun d’où l’on est, nous regardons un même objet, expérimentons, explorons ensemble. Artistes, scientifiques, citoyens, nous étudions à la loupe ce qui nous entoure et nous tentons de comprendre un système plus grand au sein duquel nous sommes agis et avec l’ambition de contribuer à sa transformation. Nous observons les détails, les échantillons, les intimités tout en cherchant à agrandir les échelles et, ainsi, nous cherchons à gagner en lucidité. Nous partageons les incertitudes et affirmons l’idée d’un théâtre comme endroit d’émancipation tant pour les publics que pour celles et ceux qui le pratiquent.

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De nombreux projets de la compagnie sont associés au Maquis par l’utilisation du lieu, l’implication des maquisard.e.s, la participation à la démarche d’accueil et de la Fabrique du ON : festival OBLIQUES, le festival Anthroposcène, TraversCité, Fenêtres ouvertes, Habités!, Ressorts, Défi éloquence, Identités Dévoilées

Les filles de la pluie

Présentation 

Les Filles de la Pluie aspirent à être porteuses de questionnements sur le monde et notre société contemporaine.

La troupe réunit des personnes pratiquant le théâtre en amateur mais se veut surtout un collectif d’individus militants passionnés par la création artistique et la vie de la cité.

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Les Bô Jours – Danse / Brest

La compagnie

Les bÔ Jours naissent, en juillet 2018, du désir de danseurs et de pédagogues, issus de la Cie Après la Pluie, de créer un nouvel outil de création artistique. Le projet de cette structure est celui de rassembler des professionnels du mouvement, des amateurs et des enfants autour de projets créatifs. Les bÔ Jours permettront la rencontre des disciplines et des générations et défendra l’absolue nécessité d’improviser et d’écrire avec le corps dans tous les lieux possibles.

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Prenons le Maquis – Inauguration (2015)

Cette journée festive « Prenons le Maquis » ouverte à tous vient clôturer plus de deux ans de travaux auxquels les adhérents et amis de l’association ont apporté une contribution importante.
Avec la rénovation et la mise en conformité du bâtiment pour l’accueil du public, les bureaux et espaces de création sont fin prêts pour accueillir et développer les activités des artistes du Maquis et des artistes de la région.

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Les piqueteros

Nous sommes les Piqueteros …

 Merapi – Crédit photo : Maud Carrière

Les piqueteros sont nés en 2002 d’une rencontre et d’un constat.

La rencontre

À l’occasion du second festival « Enrageons-nous » à Brest, huit chômeurs en lutte croisent des comédiens des « Filles de la Pluie ». Ils décident de ne pas se quitter et fondent la troupe « les piqueteros » (du nom des groupes de chômeurs argentins).

Le constat : Les chômeurs, les précaires, les travailleurs…, tous ceux qui supportent le plus la brutalité des reculs sociaux, doivent prendre la parole eux-mêmes car personne ne le fera à leur place. Ainsi, le choix d’écrire collectivement s’est imposé comme une évidence.

L’armée des ombres (2004)

Après deux ans de travail consacré à la formation des futurs comédiens, à l’écriture du texte et de la mise en scène, puis aux répétitions, la première de « L’armée des ombres » a eu lieu le 9 avril 2004. L’armée des ombres, c’est une métaphore. Les chômeurs sont dans l’ombre des travailleurs. Avec le temps ils deviennent l’ombre elle-même. Une ombre menaçante qui resserre les fesses de ceux qui travaillent… La pièce a été jouée plus de trente fois en 2004 et 2005 dans les festivals de théâtre, mais aussi dans des usines en lutte, en prison, avec des comités de chômeurs…

Les piqueteros cherchent toujours à aller là où le théâtre se fait rare. La troupe s’est étoffée (quatre groupes travaillent en parallèle sur quatre projets indépendants), les comédiens se sont affirmés, mais la rage est restée la même.

Prolo (2007)

L’un des groupes s’est emparé du thème du travail avec cette question simple : les chômeurs souffrent, c’est une évidence, mais est-ce que les travailleurs jouissent ? L’aboutissement, c’est « Prolo », et le constat est amer.

La pièce est née le 11 octobre 2007, et un an après elle remporte le Louis d’Or du festival international Théâtra de Saint-Louis. Elle a été jouée plus de quarante fois, et ce n’est pas fi ni. Tout en jouant, les comédiens de « Prolo » travaillent à leur prochaine écriture.

Permission de penser (2009)

Les piqueteros rencontrent les étudiants en lutte contre la loi LRU (mars 2009). Avec eux, ils écrivent un texte sur le mouvement en cours, et ils les forment à la scène. La pièce « Permission de penser » sera joué trois fois pendant le mouvement et trois fois après. Elle est pour l’instant en sommeil, mais il est prévu qu’elle renaisse sous une autre forme.

Merapi (2010)

Quatre femmes et un homme revisitent leur propre vécu pour écrire « Merapi ». C’est le quotidien de la précarité et des portes closes qui est disséqué sur la scène.

Libéré(e)s sur paroles (2010)

À partir de témoignages de taulards, deux piqueteros cherchent à représenter la douleur de l’enfermement sur la scène. Mais aussi la révolte.

Polaris (2014)

Polaris, c’est l’étoile polaire, le pivot de la voûte céleste. Les sept ouvriers de l’atelier H ont le nez braqué dessus, à l’occasion d’une énième nuit sans sommeil, pendant l’occupation de leur usine sans nom. Pourtant, tout au long de cette fameuse nuit, la situation se dégrade, et dehors, la menace policière se fait pressante.

Qu’en est-il du rapport de force entre le capital et le travail aujourd’hui, à l’heure des délocalisations à tous crins et de la précarité universelle? Pourquoi lutter quand c’est sans espoir de gagner ?

 

Avec de nouvelles pièces sur les routes, les piqueteros rêvent de vous rencontrer. Pour parler un peu du monde comme il va…

Polaris – Crédit photo : Les Piqueteros

Contact

piqueteros@listes.infini.fr

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Cie Qui s’y colle

La compagnie Qui S’y Colle souhaite proposer des spectacles accessibles à tous·tes, où le public joue un rôle essentiel de source de rebondissements et d’improvisations. Les différents spectacles de la compagnie ont l’envie commune de proposer, par le rire, des moments de vie collectifs et sincères.

Ancrage théâtre

Equinoxe

Hier, tu as fait face, aujourd’hui encore. Et il y a eux, la pression, les enjeux, l’envie, le pouvoir, le désespoir, la jouissance et au milieu de tout ça, il y a la guerre. Ta guerre intérieure, cicatrice interne qui te bloque.
Ton esprit avance. Mais comment se reconstruire sur une faille ?
Éphémérité du temps, du nous et de tout ce qui nous entoure. Finalement, rien n’a de sens et pourtant tout est si important.
Entre violence et réalité, comment trouver sa place, son ancrage et sa stabilité quand tout est en constant mouvement ?

Nous voulons par ce spectacle porter notre parole à l’autre.
Après un processus de création mené autour d’improvisations et de recherches au plateau, notre propos s’est recentré sur la (re)construction personnelle autour d’un traumatisme. Notre principal fil conducteur est donc cette cicatrice interne avec laquelle le personnage principal doit vivre.
La quête de l’identité dans un flot incessant d’émotions, la recherche de ses valeurs dans ce désordre et la rencontre avec soi sont alors tant de tourments qui viennent perturber l’équilibre de ce personnage. Il conserve malgré tout son urgence de dire, urgence de faire, urgence de sentir, urgence de toucher et surtout, son urgence d’être Humain.
Duo au plateau, le spectacle raconte le combat d’un personnage contre lui-même.
Notre principal centre de recherche est, dans cette urgence, l’obligation :
Comment évoluer quand on est obligé de tout ? Obligé de supporter, obligé d’aimer, obligé de naître ?
Comment trouver le contact avec l’autre quand on est submergé par soi-même ?

En résidence du 24 février au 12 mars

Rencontres avec les artistes

Florent Le Doaré et Clément Verbeke proposent au public plusieurs temps de rencontres et de partages : 

Vendredis 28 février et 6 mars à 19h // “Les Vendredis de la création”, temps d’échanges ouverts à toutes et tous autour de leur création Equinoxe

Jeudi 12 mars à 19h30 // Sortie de résidence

Samedi 14 et dimanche 15 mars de 10h à 18h // Stage “Du réel à la création”, autour notamment de la méthode Lecoq (création corporelle à partir de l’observation de l’environnement) (stage payant 85€ les deux jours)

Appel à création « Prenez le Maquis ! »

Vitrine PLM5

“Prenez le Maquis !” est un appel pour des sessions de créations au Maquis dont la sixième édition est lancée pour 2022 ! 

Cadre de “Prenez le Maquis !”
Vous êtes un artiste ou une structure artistique, et vous souhaitez investir un lieu pour une ou plusieurs créations ?
Un artiste qui aime le partage, la convivialité, la réflexion et l’action collective ?
Un artiste qui aura à coeur de rencontrer les voisin.e.s du Maquis, habitant.e.s du quartier et de la ville pendant son aventure.
Vous êtes de Brest, du Finistère ou d’ailleurs ? Alors bienvenue !

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